đ± Om Dum Durgaya Namah – pour transformer les Ă©nergies nĂ©gatives en Ă©nergies positives et lumineuses ;
Durga et Ses autres noms
Le nom Durga (sanskrit à€Šà„à€°à„à€à€Ÿ) se traduit par « incomprĂ©hensible », « irrĂ©sistible », « imprenable », « inexpugnable », comme une forteresse.
Son essence originelle est Adi Parashakti – c’est l’Ă©tat incomprĂ©hensible de l’ĂȘtre et en mĂȘme temps du non-ĂȘtre – une sorte de pouvoir qui prĂ©cĂšde la crĂ©ation de l’univers et le pouvoir qui est prĂ©sent aprĂšs la destruction du monde. Durga, en tant que manifestation de l’aspect fĂ©minin de l’essence divine, reprĂ©sente l’Ă©nergie de la vie.
Dans le panthĂ©on vĂ©dique, de nombreuses dĂ©esses personnifient le pouvoir lumineux de la DĂ©esse MĂšre dans ses diffĂ©rentes manifestations. Ainsi, l’Ă©pouse de Shiva apparaĂźt sous de gracieux aspects comme : Parvati, Sati, Uma, Gauri ; et sous des aspects fĂ©roces comme Kali et Durga. Mais il ne s’agit que d’aspects d’une mĂȘme essence divine, et non de divinitĂ©s distinctes.
Ses noms sont Ă©galement DĂ©vi, Shakti, Kali, Parvati, Adi Parashakti, Amba, Bhairavi et autres.
La DĂ©esse combat et dĂ©truit tous ces types de mal, orientant l’homme vers le chemin du bien, de la crĂ©ation, le rapprochant de la Connaissance Divine et de l’illumination.
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Durga selon des textes anciens
« Sa vĂ©ritable forme n’est pas connue de Brahma et des autres dieux, c’est pourquoi on l’appelle l’IncomprĂ©hensible. Personne ne connaĂźt sa limite, c’est pourquoi on l’appelle l’Infinie. Personne n’est capable de la percevoir, c’est pourquoi on l’appelle l’Incomparable. Personne ne connaĂźt son origine, c’est pourquoi on l’appelle la Non-NĂ©e. Elle seule est prĂ©sente partout, c’est pourquoi on l’appelle l’Unique. Mais Elle se manifeste sous la forme de toutes les choses, c’est pourquoi Elle est Multiple.ÂElle est donc appelĂ©e l’IncomprĂ©hensible, l’Infinie, l’Incomparable, la Non-nĂ©e, l’Unique et la Multiple… Il n’y a rien de plus Ă©levĂ© qu’Elle. C’est ainsi qu’Elle, Durga, est glorifiĂ©e. Devant Elle, Durga, la DĂ©esse DĂ©truisant les chemins du mal, Celle qui sauve de l’ocĂ©an de l’existence matĂ©rielle, je me prosterne, effrayĂ© par ce monde. »